Archive pour avril 2018

Des ligériens du Mouvement de la paix à l’ONU à Genève

Samedi 28 avril 2018

Anne-Marie et Daniel Durand ont participé à la délégation nationale du Mouvement de la paix, à l’ONU, à Genève, du 23 au 26 avril, à la première semaine d’une conférence sur le Traité de non-prolifération nucléaire, qui gère les rapports entre les états nucléaires officiels et les autres. Ils ont participé à différentes rencontres avec d’autres ONG ou diplomates.

Vous pouvez retrouver des informations sur l’activité des pacifistes sur le site du Mouvement de la paix : https://www.mvtpaix.org/wordpress/nations-unies/, sur les pages de la délégation : https://sites.google.com/site/ratificationdutian/ et sur cette page Facebook https://www.facebook.com/TNP-Trait%C3%A9-de-non-prolif%C3%A9ration-nucl%C3%A9aire-1421323178125367/

Vous trouverez aussi plusieurs articles d’analyse sur le blog de Daniel Durand : https://culturedepaix.blogspot.com

Voici quelques photos

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La salle de l’ONU
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Anne-Marie et Daniel Durand devant l’ONU
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Les maires d’Hiroshima et Nagasaki

ci-dessous : la délégation du Mouvement de la paix,

montrant la médaille du prix Nobel de la paix, d’ICAN, dont

fait partie le Mouvement de la paix
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Rassemblement de protestation contre les frappes françaises en Syrie

Jeudi 19 avril 2018
banderole
Une soixantaine de personnes ont exprimé ce mercredi 18 avril, à 17 h 30 leur condamnation des récentes frappes françaises contre des sites liés aux armes chimiques syriennes. Ce rassemblement avait été initié par le Mouvement de la paix Loire, Attac Loire-sud et Pax-Christi et avait été soutenu notamment par la Fédération du PCF, l’UD-CGT, les jeunes communistes de la Loire, le NPA, France-Palestine solidarité.

Une motion reprenant l’appel à manifester : “Face au danger d’une conflagration généralisée, Non à l’escalade guerrière en Syrie, Arrêt des frappes militaires, solution politique” a été lue par Michel Peyrache et Nicole Ozouz d’Attac Loire-sud, Durand Daniel du Mouvement de la paix a rappelé que les organisateurs estimaient les frappes françaises “complètement illégales sur le plan du droit international” et que seules “des intiatives politiques permettraient la destruction complète des armes chimiques syriennes et une issue à la guerre”. Une délégation des trois associations (Daniel Durand et Claire Flattet, du Mouvement de la paix et Michel Peyrache pour ATTAC) avaient remis un document en ce sens en début d’après-midi à un collaborateur du Préfet de la Loire pour qu’il soit transmis au Président de la République.

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Les participants ont signé en pétition les exigences portées sur la déclaration et ont décidé d’en emporter pour les faire soutenir :
Face à l’urgence, nous demandons au président de la République et au Gouvernement :
• d’œuvrer à l’arrêt total des bombardements et des combats et pour un cessez-le-feu durable,
• d’œuvrer au respect du droit humanitaire par l’ensemble des parties prenantes,
• d’œuvrer à une solution politique à travers un processus de négociations impliquant tous les acteurs concernés (en dehors de Daesh et de ses affiliés), sous l’égide de l’ONU, en s’inspirant des documents et des processus qui ont déjà permis l’unanimité des Etats membres du Conseil de Sécurité comme les résolutions 2254 adoptée en décembre 2015 et 2401 du 25 février 2018 qui réaffirmaient l’urgence d’une solution politique.
• D’œuvrer à une transition démocratique permettant au peuple syrien et à lui seul de décider de ses affaires

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Non à l’escalade guerrière en Syrie

Mardi 17 avril 2018

Face au danger d’une conflagration généralisée

Non à l’escalade guerrière en Syrie

Arrêt des frappes militaires, solution politique

Nous condamnons les frappes militaires exécutées contre la Syrie par la France, les USA et la Grande-Bretagne. Ces frappes sont illégales car contrevenant à l’article 42 de la Charte des Nations Unies qui attribue cette responsabilité au Conseil de Sécurité(1).

Nous condamnons toute utilisation d’armes chimiques. Nous avons agi pour l’adoption du Traité d’interdiction des armes chimiques et demandons son application ainsi que la destruction de la totalité des stocks.

Nous rappelons le précédent de la guerre en Irak où Colin Powell a menti à la tribune de l’ONU concernant l’existence d’armes nucléaires en Irak. Aussi,nous réitèrons notre exigence d’une enquête de l’OIAC et de l’ONU. En effet, il n’est pas possible de se satisfaire des termes actuellement utilisés parlant « d’hypothèses », « d’attribution probable », ou autres termes imprécis pour tenter de justifier des actions militaires dramatiques.

Si, comme ils l’affirment, la France, les USA et la Grande-Bretagne connaissaient la persistance, malgré les décisions d’élimination totale, de lieux militaires et technologiques en Syrie concernant les armes chimiques, pourquoi cette existence n’a pas été révélée au monde plus tôt ? Pourquoi n’y a-t-il eu aucune démarche au cours des semaines passées pour exiger l’inspection sur place et la destruction des productions?

Nous soulignons la gravité que constitue la banalisation progressive de telles frappes contraires au droit international. Ce type de pratiques, par lesquelles les principales puissances militaires de l’OTAN s’arrogent illégalement le droit d’interventions militaires contre un Etat, telles que récemment les frappes de la Turquie sur Afrin (région du Rojava en Syrie du Nord) ne peuvent que fragiliser la sécurité internationale et la paix, et favoriser le développement de telles pratiques. Par ailleurs, les crimes effectués par les snipers de l’armée israélienne contre des civils manifestant pacifiquement à Gaza s’inscrivent dans cette logique et sont tout aussi condamnables.

En Syrie, ces frappes n’apportent aucune solution pour la paix et pour une transition démocratique en Syrie.

Contrairement à ce qu’affirme le président de la République, il n’y a pas eu d’initiatives politiques majeures et déterminantes de la France ces dernières semaines pour une solution politique en Syrie, alors que l’affaiblissement de Daesh appelle plus que jamais de telles propositions.

Face à l’urgence, nous demandons au président de la République et au Gouvernement :

  • d’œuvrer à l’arrêt total des bombardements et des combats et pour un cessez-le-feu durable,

  • d’œuvrer au respect du droit humanitaire par l’ensemble des parties prenantes,

  • d’œuvrer à une solution politique à travers un processus de négociations impliquant tous les acteurs concernés (en dehors de Daesh et de ses affiliés), sous l’égide de l’ONU, en s’inspirant des documents et des processus qui ont déjà permis l’unanimité des Etats membres du Conseil de Sécurité comme les résolutions 2254 adoptée en décembre 2015 et 2401 du 25 février 2018 qui réaffirmaient l’urgence d’une solution politique.

  • D’œuvrer à une transition démocratique permettant au peuple syrien et à lui seul de décider de ses affaires.


Nous appelons à un rassemblement citoyen pacifique ce

MERCREDI 18 AVRIL – 17 H 30

place Jean Jaurès à Saint-Étienne

pour exprimer cette volonté

Les organisations locales initiatrices :

Contacts : Mouvement de la paix Loire : mvtpaix42@mvtpaix.org

Attac – Loire-sud : loire@attac.org

Pax-christi : jean.casteuble@wanadoo.fr