Rassemblement de protestation contre les frappes françaises en Syrie

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Une soixantaine de personnes ont exprimé ce mercredi 18 avril, à 17 h 30 leur condamnation des récentes frappes françaises contre des sites liés aux armes chimiques syriennes. Ce rassemblement avait été initié par le Mouvement de la paix Loire, Attac Loire-sud et Pax-Christi et avait été soutenu notamment par la Fédération du PCF, l’UD-CGT, les jeunes communistes de la Loire, le NPA, France-Palestine solidarité.

Une motion reprenant l’appel à manifester : “Face au danger d’une conflagration généralisée, Non à l’escalade guerrière en Syrie, Arrêt des frappes militaires, solution politique” a été lue par Michel Peyrache et Nicole Ozouz d’Attac Loire-sud, Durand Daniel du Mouvement de la paix a rappelé que les organisateurs estimaient les frappes françaises “complètement illégales sur le plan du droit international” et que seules “des intiatives politiques permettraient la destruction complète des armes chimiques syriennes et une issue à la guerre”. Une délégation des trois associations (Daniel Durand et Claire Flattet, du Mouvement de la paix et Michel Peyrache pour ATTAC) avaient remis un document en ce sens en début d’après-midi à un collaborateur du Préfet de la Loire pour qu’il soit transmis au Président de la République.

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Les participants ont signé en pétition les exigences portées sur la déclaration et ont décidé d’en emporter pour les faire soutenir :
Face à l’urgence, nous demandons au président de la République et au Gouvernement :
• d’œuvrer à l’arrêt total des bombardements et des combats et pour un cessez-le-feu durable,
• d’œuvrer au respect du droit humanitaire par l’ensemble des parties prenantes,
• d’œuvrer à une solution politique à travers un processus de négociations impliquant tous les acteurs concernés (en dehors de Daesh et de ses affiliés), sous l’égide de l’ONU, en s’inspirant des documents et des processus qui ont déjà permis l’unanimité des Etats membres du Conseil de Sécurité comme les résolutions 2254 adoptée en décembre 2015 et 2401 du 25 février 2018 qui réaffirmaient l’urgence d’une solution politique.
• D’œuvrer à une transition démocratique permettant au peuple syrien et à lui seul de décider de ses affaires

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